Entretien avec Emmanuel Didierjean

Rencontre avec Emmanuel Didierjean, un homme d'influence

Emmanuel Didierjean


Journaliste et animateur radio bien connu des Alsaciens, Emmanuel Didierjean a tourné la page en 2016, quittant son poste pour créer l’agence Lao Cai avec l'appui de Philippe Rosa, brand designer, fondateur du collectif SkillsUnit. 

Emmanuel Didierjean, vous êtes directeur associé et l’un des créateurs de l’agence RP Lao Cai. Quel est votre parcours ?

Après des études en droit et en journalisme, j’ai été journaliste matinalier, « réveil-matin humain », pendant treize ans sur Top Music. J’ai aussi été chroniqueur sur France 3 Alsace et correspondant en presse professionnelle.  L’idée de créer Lao Cai m’est venue par une envie de changer de vie, de changer de rythme, mais en mettant mon expérience de journaliste au profit de mes clients. D’être un media, un médium au sens premier, celui qui réunit ceux qui veulent se faire entendre et ceux qui peuvent propager ces messages.

Le changement a-t-il été difficile ?

Oui et non. Non, d’abord, parce que j’avais un vrai besoin de changement professionnel. Je me suis donc bien préparé, avec l’aide de mon associé, Philippe Rosa, bien rompu à des exercices que je ne maîtrisais absolument pas, mais à qui j’ai le sentiment d’avoir pu apporter mon expertise des médias, notamment de leur fonctionnement. 
Difficile, oui, aussi, car je m’aperçois au gré des mois qui se sont passés, bientôt deux ans, que lorsqu’on est journaliste, c’est un état d’esprit et on le reste même dans une démarche différente.

Quels sont vos rapports avec les journalistes ?
Excellents dans l’ensemble. Ils m’ont connu pour beaucoup comme journaliste, et donc me font confiance lorsque je leur transmets une idée de sujet, d’info, concernant un client de l’agence. 
Je veille à ne pas les encombrer avec des infos qui seront importantes pour le client mais dont je me doute que les journalistes ne feront rien, parce que pris par d’autres sujets qu’eux jugeront plus pertinents. Et mon rôle est de rassurer le client sur les autres opportunités de prise de parole le concernant. 

Comment vos clients vous perçoivent-ils ?

Certains sont étonnés au premier abord d’avoir à faire à « celui qu’on écoutait le matin » dans un cadre différent. Mais ensuite, ça semble les rassurer sur ma connaissance des médias. Et après, quand nous travaillons un dossier, cet étonnement disparaît très vite. Ils font rapidement la bascule vers mon nouveau métier. Mais parfois, ils me disent « cette voix, ça me rappelle quand même des souvenirs ». Ce qui est très touchant, je dois l’admettre. Par ailleurs, on m’a dit un jour « un client avec qui tu ne crées pas une relation personnelle un peu plus amicale, tu ne bosseras plus avec lui ». J’aime, tout comme Philippe Rosa, mon associé, cette dimension humaine. Dans RP, il y a presse ou public, mais pour nous avant tout relation. Aider quelqu’un à construire l’histoire de sa marque, de son entreprise, c’est très gratifiant.

Où en êtes-vous, près de deux ans* après la création de Lao Cai ?

Nous continuons à progresser, chaque jour, sur chaque nouveau dossier. C’est un vrai plaisir d’avoir pu travailler pour des clients références. Je pense notamment au Forum Européen de Bioéthique ou au festival Summerlied, deux noms désormais très institutionnalisés dans la région.




*Entretien réalisé en septembre 2018

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